Le coup du facteur

Comme vous l’avez remarqué j’ai été particulièrement fair-play avec notre équipe nationale de rugby après leur cinglante désillusion du vendredi 7 septembre devant l’Argentine, pas un mot, pas une critique ni même une moquerie facile. Motus et bouche cousue, voir et laisser faire etc. Et puis le non match de nos vaillants (vaillants, forcément vaillants) Bleus s’est trouvé expliqué quand la presse a révélé que l’entraîneur Bernard Laporte leur avait lu quelques heures avant le début du match, la lettre d’un jeune supporter, un nommé Guy Môquet, qui par ses mots simples mais émouvants avait touché le cœur de nos braves costauds au point de les liquéfier sur place et de leur faire perdre leurs moyens en leur brouillant la vue par leurs larmes à peine contenues. Nous sommes maintenant à quelques heures du prochain match contre la Namibie mais je reste confiant car nous sommes dimanche, or le dimanche le facteur ne passe pas !